Exposition temporaire JP Wachsmann
Jean-Paul Wachsmann (1935-2023)
Avocat au barreau de Strasbourg (1957-2003)
Spécialiste en droit commercial et droit social
Bâtonnier de l’Ordre de Strasbourg
Président du cfpa d’Alsace, président de l’uja de Strasbourg, administrateur de l’unca, président de l’Association Nationale des avocats honoraires d’Alsace et de Moselle, administrateur de la Caisse d'Assurance Maladie des Professions Libérales
Président du Golf Club de Strasbourg, vice-président de la Ligue d’Alsace de golf, vice-président national de l’unacita, membre du Conseil départemental de l’onac
Chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite, croix de la Valeur militaire, croix du Combattant
Fils du bâtonnier Léopold Wachsmann, frère de Patrick Wachsmann, neveu d’Ernest-Emmanuel Frank, père d’Anne Wachsmann
BIOGRAPHIE EN QUELQUES DATES :
20 octobre 1935 : Naissance à Strasbourg — Fils aîné du bâtonnier Léopold Wachsmann, avocat à Strasbourg, et de Liselotte Frank
29 juin 1957 : licence en droit, faculté de droit de Strasbourg
12 novembre 1957 : Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA)
2 décembre 1957 : admission au barreau de Strasbourg, avec effet au jour de son assermentation
11 décembre 1957 : prestation de serment
1957-1960 : stage à l’étude de son père, 10 avenue de la Paix
1960-1962 : service militaire de deux ans, comme lieutenant de chasseurs alpins, en Algérie (secteur de Tizi-Ouzou), croix de la Valeur militaire, croix du Combattant
5 décembre 1962 : admission au grand tableau. Il est associé peu après dans l’étude de son père, Léopold Wachsmann
1971-1972 : président de l’UJA de Strasbourg
1er janvier 1973 : fusion de l’étude Wachsmann avec l’étude d’André Schreckenberg (grand ami d’enfance) et Marc Meyer, dans des locaux situés 14 avenue des Vosges, bientôt rejoints par Jean-Louis Hecker et Marie-Thérèse Kraemer, puis par Patrick Barraux, Martin Meyer et Philippe Hoonakker (1979).
1980-1981 : bâtonnier de l’Ordre des avocats de Strasbourg — grand artisan de l’achat et de l’installation de la Maison du Barreau quai Jacques-Sturm, qui y accueille le centre régional de formation professionnelle des avocats d’Alsace à partir de 1982 (sous le bâtonnat de François Simonnet)
1994 : départ de l’étude d’André et Marc Schreckenberg
1997 : arrivée à l’étude de Denis Atzenhoffer
1999-2016 : président pendant du Golf club de Strasbourg — il est également vice-président de la Ligue d’Alsace de golf
2002 : arrivée à l’étude de Luc Strohl, Marie-Laurence Lang et Nicolas Fady
30 juin 2003 : démission de l’Ordre des Avocats et admission à la retraite
22 avril 2005 : reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur des mains de François Simonnet.
3 juillet 2023 : décès à Strasbourg — obsèques le 6 juillet suivant à Cronenbourg
QUELQUES ÉLÉMENTS SUR LES AUTRES AVOCATS DE LA FAMILLE WACHSMANN :
1. Son père :
Bâtonnier Léopold Wachsmann (1904-1987)
Avocat au barreau de Strasbourg (1928-1987)
Fils de Jacques Wachsmann, commerçant, et de Sara Blumenfrucht, Léopold Wachsmann nait à Oswiecim (Auschwitz), Pologne, le 18 juillet 1904. Il vient en France avec ses parents en avril 1906, alors qu’il n’a pas encore deux ans. Son père tient à Strasbourg un commerce de bonneterie-confection, 26 Grand-Rue.
Léopold effectue ses études secondaires à l’Oberrealschule de 1910 à 1922 (dans les bâtiments de l’actuel collège Foch, rue du Général-Frère et rue du Maréchal-Foch). En novembre 1918, l’école est fermée provisoirement. Quand Léopold et les autres élèves peuvent y retourner, le 3 janvier 1919, ils découvrent que l’école a changé de nom, et est devenu le collège Kléber. Léopold travaille ensuite de janvier 1923 à octobre 1927 aux Forges de Strasbourg comme employé et notamment comme chef du service exportation-tôle pendant les deux dernières années. Il commence ses études de droit en 1925, tout en étant dispensé des cours donnés place Brant.
Licencié en droit (mention très bien avec éloge spécial du jury, éloge partagé avec son grand ami Jean de Précigout), Léopold obtient ensuite un des de droit privé et un des d’économie politique, est nommé lauréat de la faculté de droit de Strasbourg. Marié avec Liselotte Frank, naturalisé français par décret du 12 juin 1928, demeurant 36 rue Ernest-Lauth, il demande son admission au barreau par lettre du 15 novembre 1928.
Il est admis sur la liste du stage le 11 décembre 1928 avec effet au jour de son assermentation qui a lieu le 19 décembre suivant, il effectue son stage chez Jules Lévy, 5 rue des Francs Bourgeois (au-dessus de la librairie Kléber), avec Jean de Précigout, recruté en même temps que lui. Admis au grand tableau le 14 décembre 1931 avec effet au 19 décembre 1931, il poursuit son exercice au même endroit avec Jules Lévy et Jean de Précigout avant la guerre.
Il quitte l’Alsace pendant la guerre, entre à la société Fiduciaire de France (future fidal), en prend la direction du service juridique à Agen, Toulouse puis Grenoble, tout en entrant en résistance, sous le pseudonyme Fabre.
Après-guerre, fidal lui propose d’ouvrir une nouvelle filiale à Strasbourg. Il choisit cependant de rejoindre le barreau et son ancien cabinet. Associé à Jean de Précigout, il exerce dans la villa familiale, 3 rue Paul Muller-Simonis (ancienne rue saint-Fridolin), puis 10 avenue de la Paix, rejoint entre 1958 et 1964 par son fils Jean-Paul. Il est un bon spécialiste des questions de droit commercial, de droit des sociétés et de droit social.
Membre du comité directeur du Home de Jeune Fille Israélite (créé à l’origine pour les orphelines de guerre) situé 11 rue Sellenick à Strasbourg, il est élu au conseil de l’Ordre pour la première fois en 1956, y est réélu jusqu’en 1972. Il est également membre de l’Association Régionale des Avocats de 1968 à 1972. Il est élu bâtonnier de l’Ordre en 1968, exerce son mandat de septembre 1968 à septembre 1970.
Auteur de divers articles et commentaires en droit du travail, droit de la sécurité sociale et droit local, il est, à compter de 1950, membre du comité de rédaction du Recueil juridique de l’Est, puis membre du comité de direction de ce recueil. Il s’associe, avec son fils, leur cabinet fusionne avec celui d’André Schreckenberg et Marc Meyer au 1er janvier 1973, dans des locaux situés 14 avenue des Vosges. Il est encore inscrit au barreau, travaillant essentiellement sur le dossier Schlumpf, lorsqu’il s’éteint, le 22 novembre 1987.
2. Son oncle :
Ernest-Emmanuel Frank (1909-2003)
Avocat au barreau de Strasbourg (1929-1934)
Fils d’Adolphe Frank, négociant à Strasbourg, et de Marthe Wertheimer, Ernest Emmanuel Frank est licencié de la faculté de droit de Strasbourg depuis le 13 juillet 1929 et demande dans la foulée son admission au barreau, qui lui est accordée le 22 juillet 1929. Il prête serment le 10 août 1929. Il continue ses études jusqu’au doctorat, qu’il obtient en 1933 (sa thèse porte sur « La société coopérative de consommation de Strasbourg et environs »). Ayant terminé son temps de service militaire en avril 1932, il reprend son stage chez Maîtres Jehl et Weiller.
Le 25 décembre 1932, il entre dans la magistrature, comme juge suppléant dans le ressort de la cour de Colmar, puis comme juge à Belfort (1936). Il devient un grand ami de Jean-Robert Mischlich. Sa carrière est interrompue par la guerre : rayé des cadres de la magistrature le 20 décembre 1940 par les lois de Vichy, il entre dans la résistance sous le pseudonyme de Fabre, devient à 35 ans chef du maquis de l’Allier, libère ce département à la tête de ses troupes avec le grade de colonel.
Le 25 novembre 1944, il est nommé juge à Limoges, à titre provisoire, la nomination étant confirmée le 17 mars 1945. Quelques jours plus tard, il rejoint l’Alsace, est nommé conseiller à la cour de Colmar et détaché à la chambre de Metz (26 mars 1945), avant de revenir à la cour de Colmar (14 mai 1945). Il préside la Cour de justice de Strasbourg, qui connaît de toutes les affaires d’épuration. Il épouse le 18 août 1949 Béatrice Caroline Moog. Toujours conseiller à la cour de Colmar, il est nommé président de chambre à Metz (19 nov. 1951) puis président de chambre à la cour de Paris (22 juin 1959), puis conseiller à la cour de cassation (5 mai 1965). Il signe plusieurs articles de doctrine en droit commercial ou en procédure civile. Barré par le président Giscard d’Estaing pour tout avancement dans la magistrature, il est nommé président de la 3e chambre civile à la Cour de cassation seulement le 27 août 1981, une fois le septennat de Giscard terminé. Chevalier (1946), officier (1954) puis commandeur de la Légion d’honneur (22 déc. 1972), il s’éteint à Paris (17e) le 19 juillet 2003.
3. Son frère :
Patrick Wachsmann (1951)
Avocat au barreau de Strasbourg (1973-1977)
Né à Strasbourg le 2 juillet 1951, Patrick Adolphe Wachsmann effectue ses études secondaires au lycée Kléber et ses études supérieures à la faculté de droit de Strasbourg. Il y obtient sa licence le 30 mai 1973 (mention bien), son capa le 9 novembre 1973 et prête le serment d’avocat le 19 décembre 1973 alors qu’il demeure 7 rue des Arquebusiers.
Il est lauréat du concours général des facultés de droit et lauréat de la faculté de droit de Strasbourg. Il effectue son stage au cabinet Schreckenberg-Wachsmann du 19 décembre 1973 au 19 décembre 1976. Il est admis à cette date au grand tableau.
Il démissionne au 31 décembre 1977 pour se consacrer à sa carrière universitaire, obtient son agrégation de droit en 1983. Professeur de droit public, il est membre (2003-2004) puis président (2013-2014) du jury du premier concours d’agrégation de droit public directeur adjoint de l’ircm, co-directeur avec Fabrice Picod du Jurisclasseur Libertés jusqu’en 2010. Il est nommé délégué cedh du Médiateur de la République puis du Défenseur des droits, puis déontologue de la ville de Strasbourg.
4. Sa fille :
Anne Wachsmann
Avocate aux barreaux de Bruxelles puis Paris (1994)
Anne Wachsmann après des études de droit à Strasbourg puis au Collège d’Europe à Bruges, Après avoir exercé au cabinet Gide Loyrette Nouel à Bruxelles, elle est avocate spécialisée en droit de la concurrence au sein du cabinet anglo-saxon Linklaters (2400 avocats, 490 associés dont elle-même). Elle est responsable du département Antitrust & Foreign Investment au bureau Linklaters de Paris.
Elle contribue chaque trimestre depuis 2004 à la prestigieuse revue Concurrences via la chronique consacrée aux pratiques unilatérales. Elle est également conseiller non-gouvernemental (NGA) auprès de l’Autorité de la concurrence dans le cadre de l’ICN (International Competition Network) depuis de nombreuses années. En 2016, elle a été nommée en 2016 Professeure invitée au Collège d’Europe de Bruges. Depuis 2019, elle anime un séminaire en droit de la concurrence en Master 2 à Paris-I Panthéon-Sorbonne.
Elle est en charge, depuis presque dix ans, de la politique de mécénat culturel de Linklaters à Paris et a lancé, en novembre 2015, la Fondation d'entreprise Linklaters, qu’elle préside et gère au quotidien, autour de deux axes : le mécénat culturel et la pédagogie solidaire. Depuis novembre 2020, elle est présidente du Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines (Strasbourg).
Elle est l’auteure d’un récit familial historique, « Ces Excellents Français » (La Nuée Bleue, 2020) qui décrit l’histoire de sa famille pendant l’Occupation. Elle est membre du Cercle Interallié.
Son mari, Emmanuel Guigon, docteur en histoire de l’art et ancien chercheur de la prestigieuse Casa de Velazquez à Madrid, Directeur du Musée Picasso de Barcelone depuis 2017. Il a dirigé au préalable le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg et les musées de la ville de Besançon. Il est chevalier des palmes académiques et chevalier des arts et des lettres.
ÉLOGE FUNÈBRE DE JEAN-PAUL WACHSMANN, PAR LE BÄTONNIER SIMONNET :
Le 3 juillet dernier, le Bâtonnier Jean-Paul WACHSMANN s'est éteint et son départ nous a tous précipités dans une profonde tristesse,
sa famille d'abord bien sûr, Dominique son épouse, ses enfants Anne et Jim et leurs conjoints, son frère Patrick et sa femme, ses petits-enfants, ses amis, ses confrères, notre Barreau tout entier qui se trouve en plein désarroi et soudain devenu orphelin.
En effet, c'est un peu le dernier des Mohicans qui nous quitte et j'allais le dire avec presque des reproches dans la voix, nous abandonne. Lui, la Mémoire de notre Barreau, comme il le démontrait encore lors de la cérémonie d'anniversaire dédiée à notre ancien Maire et confrère Marcel RUDLOFF, lui l'Histoire de notre Barreau qu'il savait si bien conter avec un don d'imitation incomparable.
Et ce au terme d'une carrière aussi brillante que complète :
- études secondaires au Lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg,
- puis à la Faculté de Droit où il obtiendra sa licence le 29 juin 1957 et en sera lauréat,
- il prête serment à la Cour d'Appel de Colmar, le 11 décembre 1957.
Son stage qu'il va effectuer au Cabinet de son père, le Bâtonnier Leopold WACHSMANN, il va devoir l'interrompre pour accomplir son service militaire pendant 2 ans, à compter du 2 novembre 1960.
Il sera affecté en Algérie où la France se battait, à l'Ecole Militaire d'Infanterie de Cherchell puis au 1er Bataillon de Chasseurs Alpins.
Il y fera preuve de courage et de bravoure puisque la Croix de la Valeur Militaire sera décernée au Lieutenant WACHSMANN.
Le Barreau entre temps ne l'oublie pas et le félicitera chaleureusement par son Bâtonnier en exercice, Vincent MEYER.
A l'issue des hostilités, Jean-Paul WACHSMANN poursuivra son stage et sera admis au Grand Tableau de l'Ordre le 5 décembre 1962.
En 1967, il épousera Dominique LEVY et de leur union naîtront Anne et Jim.
C'est alors qu'il va mettre au service de notre profession ses talents et ses compétences :
- en 1973 : il entre au Conseil de l'Ordre,
- 1980 et 1981 : il est élu Bâtonnier et siègera au Conseil sans interruption jusqu'd sa démission le 30 juin 2003.
Depuis 1974, il sera élu et réélu au Conseil d'Administration du Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats dont tout naturellement il sera le Président de 1986 à 1988.
Membre du Conseil de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de 1990 à 1998.
Administrateur élu et réélu au Conseil d'Administration de la Caisse de Règlement Pécuniaire du Barreau de Strasbourg, la fameuse CARPA connue de tous les avocats.
Tout naturellement, il en sera le Président en 1980 et 1981 puis le Président délégué en 1994 - 1995.
Administrateur National élu et réélu de l'Union Nationale des Caisses d'Avocat depuis 1975 où il a œuvré avec une telle efficacité et un tel talent que pour le remercier, ses collègues multiplieront les recherches pour lui offrir, en remerciement, un plat à barbe, ayant appris qu'il en était collectionneur.
Administrateur élu et réélu de la Caisse d'Assurance Maladie des Professions Libérales de 1989 à 1995
Vice-Président des Anciens Combattants d'Indochine et d'Afrique du Nord depuis 1975.
Membre du Conseil Départemental du Bas-Rhin de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Président du Golf Club de Strasbourg entre 1999 et 2016.
Et cette liste n’est pas exhaustive !
Le temps des honneurs n'a pas tardé à venir :
- outre la Croix de la Valeur Militaire et la Croix des Combattants, il sera nommé Chevalier dans l'Ordre National du Mérite en 1980 au titre des Anciens Combattants,
- puis officier dans cet Ordre en 1987 au titre du Ministère de la Justice,
- et enfin, chevalier de la Légion d'honneur le 31 décembre 2004. La remise aura lieu le 22 avril 2005. Je n'oublierai jamais cette date où Jean-Paul m'a donné la plus belle preuve d'amitié en me conférant l'honneur de lui remettre ces insignes.
À Dominique son épouse, Anne, Avocate associée chez LINKLATERS et Emmanuel son époux, Directeur du Musée Picasso de Barcelone, Jim, Directeur à la BANK OF AMERICA et Mélanie et leurs enfants, Patrick et Aluma, à toute sa famille, le Barreau de Strasbourg veut ici exprimer sa plus profonde sympathie.
Les avocats expriment ici leur profonde peine et leur grande tristesse car ils perdent en lui, celui qui les a incarnés, dirigés et représentés avec une élégance, un raffinement et un talent unanimement reconnu et apprécié, et ce jusqu'à ses derniers moments.
« Le vrai tombeau des morts c'est la tour des vivants » a écrit Jean Cocteau.
Jean-Paul WACHSMANN a porté au plus haut les valeurs et les principes de notre profession, nous ne l'oublierons jamais.
Pour ma part, comment ne pas garder en mémoire nos voyages au Japon ou en Chine, nos vacances au bord de la mer où il faisait toujours preuve du même tempérament, de la même égalité d'humeur, s'adaptant à toutes les circonstances, à toutes les situations les plus inattendues avec un flegme imperturbable.
Nous l'avons vu un soir sur une place de village breton se lancer dans une gavotte comme s’il avait pratiqué depuis toujours cette danse si particulière.
Notre étonnement l'a même surpris !
Il s'adaptait à toutes les situations et même les pires car jamais, je ne l'ai entendu, ni chez lui ni à l'hôpital, se plaindre et ce même durant ces dernières semaines.
Avec humour et délicatesse, comme notre serment nous l'a appris, mais porté au pinacle par Jean-Paul, avec humanité, compétence et humour, il a servi notre Barreau à travers tous ses mandats et nous voulons lui manifester encore une fois ici notre profonde reconnaissance.
Je perds un ami, mon meilleur ami, depuis plus de 50 ans, avec qui j’ai connu des moments merveilleux et cela grâce à sa délicatesse, sa culture, son sens de l’humour presque British et son élégance naturelle qui faisaient de lui un homme d'exception.
Permettez-moi en votre nom à tous et en mon nom, du fond du cœur, lui dire ici MERCI.
Adieu Jean-Paul.